LA BAIE
JAMES, PRISE 2!
Le projet de
la côte nord
«Le projet d’une génération. Un des plus grands
chantiers de développement économique, social et environnemental de notre
époque»
Mise en
contexte
Le plan Nord se résulte par l’exploitation de la forêt
boréale, qui s’étend sur plus de 574 millions d’hectares, soit 1,4 milliard
d’acres. Cette forêt est un des rares naturels qu’on peut trouver dans le
monde. Celle-ci est désignée comme étant un des derniers grands écosystèmes
forestiers encore en parfait intact sur la planète. Le parti libéral de notre
gouvernement veut ainsi exploiter près de 50% de ce territoire pour faire de
cette richesse naturelle, une des principales activités économiques de notre
société.
Économie ?
En fait, avec l’exploitation des ressources naturelle
dans la côte nord, le gouvernement veut ainsi accroitre les profits reliés à
l’industrie forestière. En effet, il s’agirait de déboiser une grande partie de
la forêt boréale pour en extraire le plus d’argent. L’économie de cette
‘’récolte’’ pourrait entraîner ainsi des investissements de plus de 80
milliards de dollars et créer en moyenne 20 000 emplois reliés à ce secteur, et
ce, selon le gouvernement du Québec. Par contre, le Québec ne retirerait que
530 millions de dollars par année pendant 25 ans, ou environ de 0,8% de ses dépenses
annuelles selon une analyse du service d’étude économique du Mouvement
Desjardins. En fait, l’institut de recherches socio-économiques soutien que le
plan Nord soutiré du parti libéral sera déficitaire pour le Québec. En effet,
bien que cette ressource se retrouve sur le territoire du Québec, cela ne va
pas directement à lui seul. L’économie du projet nord va-t-elle être si
enrichissante que cela puisse le paraître ?
Et les
groupes environnementaux ?
les groupes environnementaux sont tout à fait en
désaccord avec ce nouveau projet, en fait, selon une loi qui aurait passé, soit
le projet de loi 65, qui met en évidence l’intention de protéger 20% du
territoire de la côte nord, ceux-ci restent craintifs face à cela. C'est un
«bon geste», mais ce n'est que le «préambule», a dit Nature-Québec. En fait,
puisque le territoire de la côte nord est présentement un espace protégé par le
gouvernement, celui-ci va devenir tout le contraire d’ici quelques années à
peine. Les groupes environnementaux pensent plus particulièrement aux
conséquences que cela va apporter à la société. La richesse naturelle, telle
les forêts est un aspect important pour la société. De plus, la forêt est
importante pour l’humain avec l’oxygène qu’elle transmet et les nombreuses
espèces vivantes qui vont être menacées par la coupe de ce territoire. De plus,
une convention pour la conservation de la forêt boréale s’est ouverte. En fait,
celle-ci veut s’assurer qu’au moins 50% du territoire soit protégé.
Si le projet
de la côte nord passait ?
Le ministre affirme que, «pour l'instant», les
activités forestières sont considérées comme étant des «activités
industrielles» et devraient donc être exclues de ces territoires protégés. En
fait, l’industrie forestière serait très touchée par ceci. En effet, le but est
de promouvoir la forêt boréale et d’en attribuer une grande économie. De plus,
il s’agirait également d’un grand territoire environnemental, car on y
exploiterait des ressources naturelles, et ce, pour des ‘’bonnes causes’’. Avec
ce projet, le Québec serait ainsi reconnu pour ce nouveau développement, qui
toucherait beaucoup de gens. Ainsi, des milliers d’hectares de forêts seraient
mis à blanc, c’est-à-dire complètement déboiser et défricher de leur couleur
verte.
Si le projet
ne passait pas ?
Si le projet ne passait pas, la forêt boréale serait
ainsi protégée de toute déforestation de la part des industries forestières,
laissant ainsi toutes les espèces vivantes intactes, les ressources naturelles
à leur place, mais également, la survie de plusieurs collectivités autochtones
serait ainsi peu perturbée. En effet, l’écosystème de la côte nord assure des
milliers d’emplois et perçoit des milliards de dollars dans l’économie
canadienne. Donc même si le projet de passerait pas, le Québec récolte quand
même des biens et des services économiques ainsi qu’écologiques de la forêt
boréale. Par contre, l’industrie forestière ne récolterait pas autant d’argent
qui le souhaiterait et l’économie du marché forestier serait limitée par ce
qu’il est présentement, même s’ils ne sont pas en manque.
Et plus tard
?
Plus tard, une grande partie de la forêt qu’on possède
maintenant serait disparue, le paysage qu’on pourrait y voir serait des terres
déboiser par l’industrie forestière, des routes pour le transport des
ressources fraichement couper ainsi que des infrastructures mises sur pied par
le gouvernement pour gérer, produire et alimenter les coupes. Par contre,
l’industrie forestière serait au sommet de son économie, le Québec se ferait
reconnaitre par cette grande richesse. Mais la question concerne surtout le
fait que somme nous prêt à voir notre culture se faire couper pour avoir plus
de billets verts dans les poches du gouvernement, c’est-à-dire de laisser une
grande dette écologique à nos enfants ? Là en la question !
sources: http://www.plannord.gouv.qc.ca/
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201204/17/01-4516344-protection-du-territoire-du-plan-nord-accueil-prudent-des-environnementalistes.php http://www.borealcanada.ca/documents/CBI_Framework_FWeb_0509.pdf http://www.ec.gc.ca/ap-pa/default.asp?lang=Fr&n=7FC45404-1 http://www.iucn.org/about/work/programmes/pa/pa_products/wcpa_categories/ http://www.davidsuzuki.org/fr/blogues/le-nid-du-colvert/2012/03/plan-nord-avatar-en-quebec/
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