mercredi 18 avril 2012

Article de journal


LA BAIE JAMES, PRISE 2!


Le projet de la côte nord                        



«Le projet d’une génération. Un des plus grands chantiers de développement économique, social et environnemental de notre époque»

Mise en contexte

Le plan Nord se résulte par l’exploitation de la forêt boréale, qui s’étend sur plus de 574 millions d’hectares, soit 1,4 milliard d’acres. Cette forêt est un des rares naturels qu’on peut trouver dans le monde. Celle-ci est désignée comme étant un des derniers grands écosystèmes forestiers encore en parfait intact sur la planète. Le parti libéral de notre gouvernement veut ainsi exploiter près de 50% de ce territoire pour faire de cette richesse naturelle, une des principales activités économiques de notre société.



Économie ?

En fait, avec l’exploitation des ressources naturelle dans la côte nord, le gouvernement veut ainsi accroitre les profits reliés à l’industrie forestière. En effet, il s’agirait de déboiser une grande partie de la forêt boréale pour en extraire le plus d’argent. L’économie de cette ‘’récolte’’ pourrait entraîner ainsi des investissements de plus de 80 milliards de dollars et créer en moyenne 20 000 emplois reliés à ce secteur, et ce, selon le gouvernement du Québec. Par contre, le Québec ne retirerait que 530 millions de dollars par année pendant 25 ans, ou environ de 0,8% de ses dépenses annuelles selon une analyse du service d’étude économique du Mouvement Desjardins. En fait, l’institut de recherches socio-économiques soutien que le plan Nord soutiré du parti libéral sera déficitaire pour le Québec. En effet, bien que cette ressource se retrouve sur le territoire du Québec, cela ne va pas directement à lui seul. L’économie du projet nord va-t-elle être si enrichissante que cela puisse le paraître ?



Et les groupes environnementaux ?

les groupes environnementaux sont tout à fait en désaccord avec ce nouveau projet, en fait, selon une loi qui aurait passé, soit le projet de loi 65, qui met en évidence l’intention de protéger 20% du territoire de la côte nord, ceux-ci restent craintifs face à cela. C'est un «bon geste», mais ce n'est que le «préambule», a dit Nature-Québec. En fait, puisque le territoire de la côte nord est présentement un espace protégé par le gouvernement, celui-ci va devenir tout le contraire d’ici quelques années à peine. Les groupes environnementaux pensent plus particulièrement aux conséquences que cela va apporter à la société. La richesse naturelle, telle les forêts est un aspect important pour la société. De plus, la forêt est importante pour l’humain avec l’oxygène qu’elle transmet et les nombreuses espèces vivantes qui vont être menacées par la coupe de ce territoire. De plus, une convention pour la conservation de la forêt boréale s’est ouverte. En fait, celle-ci veut s’assurer qu’au moins 50% du territoire soit protégé.



Si le projet de la côte nord passait ?

Le ministre affirme que, «pour l'instant», les activités forestières sont considérées comme étant des «activités industrielles» et devraient donc être exclues de ces territoires protégés. En fait, l’industrie forestière serait très touchée par ceci. En effet, le but est de promouvoir la forêt boréale et d’en attribuer une grande économie. De plus, il s’agirait également d’un grand territoire environnemental, car on y exploiterait des ressources naturelles, et ce, pour des ‘’bonnes causes’’. Avec ce projet, le Québec serait ainsi reconnu pour ce nouveau développement, qui toucherait beaucoup de gens. Ainsi, des milliers d’hectares de forêts seraient mis à blanc, c’est-à-dire complètement déboiser et défricher de leur couleur verte.


Si le projet ne passait pas ?

Si le projet ne passait pas, la forêt boréale serait ainsi protégée de toute déforestation de la part des industries forestières, laissant ainsi toutes les espèces vivantes intactes, les ressources naturelles à leur place, mais également, la survie de plusieurs collectivités autochtones serait ainsi peu perturbée. En effet, l’écosystème de la côte nord assure des milliers d’emplois et perçoit des milliards de dollars dans l’économie canadienne. Donc même si le projet de passerait pas, le Québec récolte quand même des biens et des services économiques ainsi qu’écologiques de la forêt boréale. Par contre, l’industrie forestière ne récolterait pas autant d’argent qui le souhaiterait et l’économie du marché forestier serait limitée par ce qu’il est présentement, même s’ils ne sont pas en manque.



Et plus tard ?

Plus tard, une grande partie de la forêt qu’on possède maintenant serait disparue, le paysage qu’on pourrait y voir serait des terres déboiser par l’industrie forestière, des routes pour le transport des ressources fraichement couper ainsi que des infrastructures mises sur pied par le gouvernement pour gérer, produire et alimenter les coupes. Par contre, l’industrie forestière serait au sommet de son économie, le Québec se ferait reconnaitre par cette grande richesse. Mais la question concerne surtout le fait que somme nous prêt à voir notre culture se faire couper pour avoir plus de billets verts dans les poches du gouvernement, c’est-à-dire de laisser une grande dette écologique à nos enfants ? Là en la question !



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